Le théâtre, pour moi, c’est le contact avec le public, la possibilité de « jouer » quelqu’un d’autre, mais aussi un rêve d’enfant : l’atmosphère de la scène, les projecteurs, la… trouille… aussi. A propos de « jouer quelqu’un d’autre », le personnage de Georges dans Les portes claquent a été un régal : pour moi qui suis plutôt extraverti, interpréter un jeune homme super-coincé, amoureux transi, m’a fait découvrir des attitudes qui m’étaient étrangères.
Mon « passé » théâtral est fort court : quelques scènes à l’école primaire et secondaire et puis le grand bonheur, par le hasard d’une rencontre, de me retrouver à « L’Escapade », en policier, dans La brune que voilà. D’autres personnages ? Monsieur Bonnefoy, dans Le malade imaginaire et le bonheur dangereux de dire la langue classique, parfaite de Molière, et… Nestor Van Yperzeele, le « footbalist », amoureux « sur » Mademoiselle Léontine Coppenolle. Là, une réelle partie de plaisir, de fous rires, avec une pensée émue aux « grands » qui avaient tenu ce rôle dans le passé. Et… le bonheur dangereux de dire la langue bruxelloise, goûteuse de Van Stalle et d’Hanswijck.
Le théâtre ? Une belle histoire qui m’attire depuis toujours..
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