Pierre Chalsège nous a hélas quittés le 5 mai 2010.
J’ai commencé le théâtre à l’école de mes fils, en 1977 : les parents montaient des pièces « maison » et Henri Cuicx, metteur en scène du cercle Le Lierre, m’a proposé de jouer avec eux. Ce fut donc un apprentissage « sur le tas », sans formation classique.
Puis, ce furent le Trio Théâtre, La Joie, Acadia 80, pour, notamment, Les copropriétaires, Les Trouvères et, enfin, L’Escapade.
C’est lors d’une remise des prix de la COCOF qu’un ami, qui connaissait aussi Dominique Ghysselinckx, m’a présenté à elle. Par blague, je lui ai dit : « Si vous avez besoin, un jour, d’un « vieux papy (?) », faites-moi signe… », ce qu’elle ne manqua pas de faire, pour le rôle du père d’une famille folle dans Les portes claquent !
Au milieu de tout cela, le rôle de Monsieur Vandam, dans La salle des profs, m’a marqué : c’est un vieux professeur ronchon qui a toutes les peines du monde à s’adapter aux nouvelles méthodes d’enseignement.
La pièce qui m’a donné le plus de difficultés fut L’inspecteur Grey ; une pièce, comme on peut le deviner, policière, très policière et… j’ai horreur des pièces policières !
Par contre, je souhaiterais jouer dans un drame, mais ce n’est pas le genre que le public préfère ; donc, à L’Escapade, ce genre d’œuvre est rarement programmé.
Plutôt qu’une pièce, c’est une comédie musicale devenue film qui m’a marqué : West Side Story. Je l’ai vue cinq fois, et, à chaque fois, la chorégraphie m’a emporté.
Le théâtre : un virus et j’en suis complètement mordu. Je préfère être sur les planches qu’assister à un spectacle. Dites-moi « jouer » : j’abandonne tout et je me précipite !
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